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du 1 au 4 juin 2014 (semaine 23)
 

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4 juin 2014 - Indonésie
LA DÉCOLONISATION ET LES DROITS DES ABORIGÈNES

Les ONG de défense des droits des aborigènes et les Eglises chrétiennes dénoncent la persistance des violations des droits de l’homme et demandent une enquête internationale dans la partie indonésienne de la Papouasie.

A l’occasion de la session du comité spécial de l’ONU chargé de la décolonisation dans la Région Pacifique, différentes ONG et Eglises chrétiennes militant pour l’autodétermination des provinces de Papouasie en Indonésie ont critiqué « l’inertie des Nations Unies » vis-à-vis de l’aggravation alarmante de la situation des droits de l’homme dans ces régions et ont lancé un appel urgent à la communauté internationale et à l’ONU.

Le « Comité des 24 » des Nations Unies pour l’éradication du colonialisme s’est réuni du 21 au 23 mai en session à Nadi, aux îles Fidji, afin d’étudier les cas de 17 territoires de la région Pacifique, mais cette situation a été supprimée de l'ordre du jour.

Deux jours avant l’ouverture de la session du « Comité des 24 », le 19 mai, Radio New Zealand International avait déjà relayé l’appel de la Conférence des Eglises chrétiennes du Pacifique, demandant aux représentants des Nations Unies d’ajouter la Papouasie indonésienne à la liste des territoires à examiner.

Les Eglises chrétiennes en Papouasie (protestantes comme catholique) dénoncent régulièrement, aux côtés des ONG de défense des droits indigènes, les violations des droits de l’homme et les exactions de l’armée et de la police indonésiennes envers les populations papoues.

Le P. John Jonga, prêtre catholique, défenseur ardent de la cause papoue, affirme que les exécutions extrajudiciaires et les violences envers les aborigènes ont encore augmenté depuis le début de l’année 2014, dans cette région où vivent une population de 2.000.000 habitants.

« La situation du gouvernement de la République d’Indonésie en Papouasie occidentale est celle d’une occupation illégale, a-t-il déclaré. Les populations vivent comme des minorités, traquées comme des animaux, menacées et réduites à des conditions de vie inhumaines par les autorités indonésiennes. », déclare Usama Usman Yogoby, président du Solidarity of Human Rights, Law, and Democracy. (source : Mepasie)


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